Powered By Blogger

mercredi 1 février 2012

PHILOSOPHIE DE L'ENSEIGNEMENT

EMERGENCE DES TIC DAN S LE MONDE ET EN AFRIQUE
« Les technologies de l’information et de la communication sont des  ensembles techniques relatifs à l’audio-visuel, aux télécommunications à l’informatique »[1] mais le présent article porte sur leur émergence dans le monde et surtout en Afrique, puis sur l’efficacité externe économique et sociale de ces ensembles et sur leur répartition géopolitique conformément à l’approche d’Yvonne Mignit (une nouvelle donne internationale » revue Tiers monde n°138, p.246).
Les mutations récentes dans le domaine de la communication ont enlevé de leur accurté aux problèmes liés au Nouvel ordre Mondial de l’information et de la communication traitant du rééquilibrage des flux d’information entre Nord et Sud.
Dans les années 1970 et jusqu’au milieu des années 1980 ; les orientations de l’UNESCO avaient été fortement influencées par le mouvement des pays non alignés des capacités de communications entre le monde développé et le monde en développement et jugeaient contestable l’image des réalités, du Tiers-monde donnée par les medias occidentaux principalement les grandes agences de presse mondiale. La domination exercée par les pays industrialisés, loin de disparaitre, s’est au contraire renforcée.
Le déplacement vers la « libre circulation de l’information revêt il montre à quel point la communication est partie intégrante du mouvement de globalisation qui a entrainé un changement total de l’économie mondiale pendant les années 80. Au-delà d’une simple liaison établie entre libre circulation de l’information et internationalisation des médias ou des réseaux le développement des communications se sont avérés des dimensions primordiales de la mondialisation des échanges. La libre circulation de l’information devient alors l’un des principes fondamentaux d’organisation du monde.
« Dans cette perspective, les conditions d’appropriation des nouvelles techniques d’information  et de communication par les pays du Sud changent considérablement. Avec l’abandon des revendications sur le rééquilibrage des flux d’informations, les politiques définies, les attentes et les enjeux se sont profondément modifiés. Les techniques d’information et de communication sont moins conçues comme un outil de développement que comme un facteur de production venant à maximiser le taux de croissance »[2]Pour améliorer ce taux de croissance

Le 2 Février 2010 s’est tenu le 14e sommet de l’union africaine à AddisAbeba en Ethiopie : thème du sommet : les technologies de l’information et de la communication TICen Afrique, défis et perspectives pour le développement. Cette édition était l’occasion pour les chefs de l’Etat et de gouvernement des pays nombres de l’UA  présents, d’évaluer les progrès que le continent  a réalisés dans le secteur, des Tic au cours des années passées et réfléchir aux futures stratégies qui permettant à l’Afrique de combler le fossé numérique qui la sépare encore du reste du monde.
Grâce aux efforts, des pays africains, les Tic ont enregistré une forte croissance sur le continent ; le nombre d’abonnements de téléphone mobile et le nombre d’internautes ont crû plus vite que ceux d’autres régions du monde. Cependant, le continent affiche toujours des niveaux de pénétration des TIC bien éloignés du reste du monde. Principale cause, les coûts d’accès, au réseau sont encore trop onéreux. Des coûts de connexion, trop élevés. Pourquoi ce coût élevé ? Si la connexion Internet dans la majorité des pays d’Afrique est une des plus chères du monde, c’est à cause des tarifs faramineux pratiques sur les passerelles internationales du réseau. Internet ne se fait pas en Afrique, beaucoup de sites sont hébergés en Europe. Ou aux Etats Unis parce que c’est plus économique.
L’Afrique héberge ainsi à peine le 100 000e du total mondial des pages Web. Même le trafic local passe la plupart au temps par l’étranger faute de points d’échange Internet, autrement dit de carrefours d’échanges locaux.  Conséquence en Afrique, 7 connexions sur 10 transitent par l’Europe. Ou les Etats-Unis
Selon l’union internationale des télécommunications. En clair consulter une page internet à partir d’un pays africain suppose la plupart du temps une connexion via le satellite  ou le câble sous-marin pour accéder à l’information requise. Et le processus est le même pour l’échange de contenus locaux.
Même si les internautes africaines  ne concertaient que des sites hébergés en Afrique, leurs connexions continueraient donc de  transiter par l’international faute d’infrastructures au sein même des pays de carrefour où peuvent se rencontrer les fournisseurs d’accès ce que les anglophones appellent IX p pour points d’internet est. »La première raison d’être un point d’échange internet est de garder le trafic local au niveau local et d’éviter justement le recours à des passerelles internationales. » Reconnaît ainsi un rapport récent de l’organisation de coopération et de développement économique sur le sujet. Absence de concurrence fait grimper les tarifs le manque de concurrence est la première cause des tarifs de l’internet en Afrique.
L’opérateur privé qui ont investi le marché des télécommunications ces dernières années ne sont en effet pas très nombreux sur le continent.
L’UNION internationale de la télécommunication en dénombre sept principaux parmi lesquels  orange, autrement dit France Télécom filable florissante de vivendi, le  groupe progresse toute fois rapidement sur la carte de l’Afrique où il opère dans douze pays, à majorité francophones. L’UNION  africaine cherche à élaborer du continent les Etats africains s’engagent ainsi a intensifier l’harmonisation des politiques et réglementations en matière de télécommunications et de TIC en Afrique afin de stimuler la libre concurrence. La priorité est également de développer les investissements dans la technologie et dans  la mise en place d’infrastructures numériques  à l’échelle du continent.
A ce sujet les chefs d’Etat et de gouvernement de l’UA s’engagent également à promouvoir des actions de recherche  et de développement propice à l’innovation et à l’entreprenariat en vue de trouver des solutions et de créer des services répondant à la situation et aux besoins des utilisateurs africains.

BIBLIOGRAPHIE
-          Dictionnaire des sciences de l’information et de la communication 590p.


[1] Dictionnaire encyclopédique des sciences  de l’information et de communication p542
[2] Dictionnaire encyclopédique des sciences de l’information et la communication, Op.cit p.543

CONTEXTE D'EMERGENCE DE LA SCIENCES MODERNE

Le contenu des sciences, ainsi que le sens de l'idée même de « science », a constamment évolué bien avant la montée de la science moderne.
Dans l'Antiquité et jusqu'au XVIIIe siècle, la science, dominée par l’Aristotélisme, était indissociable de la philosophie (on nommait d'ailleurs la science, la philosophie naturelle) et étroitement contrôlée par les religions. Sous la pression du savoir qui s'accumule, elle vient sans cesse heurter les dogmes religieux. Le contrôle de la religion sur les sciences va progressivement diminuer avec l'apparition de l'astronomie et de la physique moderne, faisant des sciences un domaine autonome et indépendant. Avec le siècle des lumières cette rupture sera totale, la révolution copernicienne de l’héliocentrisme ayant servi dans un sens de période de transition, la science devient à la fois plus pratique et plus théorique. Plus pratique, puisque la science moderne entraîne un nouveau regard sur l’instrument scientifique dont la valeur heuristique va s’affirmer : d’abord dans les derniers cabinets de curiosités puis, dans les cabinets de physique et dans l’enseignement au XVIIIe siècle. Plus théorique, puisque la recherche consiste à comprendre les lois mathématiques de la nature, ce dont Newton se fera le plus grand artisan.
Ce mouvement de changement débute avec l’astronomie (Tycho Brahe, Kepler et Galilée)  pour s’étendre aux autres domaines de la recherche scientifique. Il va s’établir en deux (2) étapes :

Ø  Les XVIIè et XVIIIè siècle : En Mathématiques, Isaac Newton aidé de Leibniz invente le calcul différentiel et intégral, et fonde la mécanique sur des bases mathématiques. Découverte par Blaise Pascal des calculs de probabilités et en mécanique des fluides (expériences sur l'atmosphère). Huygens développe une théorie ondulatoire de la lumière et découverte par Torricelli du baromètre.
Francis Bacon et Boyle fonde la méthode expérimentale qui sera un des fondements de la méthode scientifique moderne. En  physique, évolution de la compréhension de l’électricité grâce à Coulomb et Volta et   l’émergence de la  chimie au détriment de l’Alchimie, avec en particulier Antoine de Lavoisier.

Ø  Les XIXè et XXè siècle : pendant cette période, les progrès dans le domaine scientifique se réalisent de manière plutôt vertigineuse ; c’est la période des grandes remise en questions. Les théories qui jusque là bénéficiait d’une référence se trouve contestées par de nouvelle découverte. Nous pouvons à ce titre citée en autres : l’apparition en Mathématiques de la géométrie projective et des géométries non Euclidienne,  passage en Optique de la conception corpusculaire de Newton à une révision de la conception ondulatoire de Huygens par les travaux d’Young et de Fresnel. James Maxwell s’appuyant sur les travaux d’Ampère, Faraday ou encore de Gauss unifie l'électricité et le magnétisme au sein de l'électromagnétisme. En Médecine, constitution de la Biologie qui devient science indépendante et naissance de la génétique avec Gregor Mendel. etc. la physique a connu de grandes avancées, notamment avec la physique atomique découvrant la structure du noyau atomique. La relativité restreinte par Albert Einstein permet de poser les bases de la physique des objets aux très grandes vitesses. Sur un plan purement philosophique, Auguste Comte (qui n'exerça jamais en tant que scientifique), dans sa doctrine positiviste, formule la loi des trois états qui, selon lui, fait passer l'humanité de l'âge théologique (connaissances religieuses), à l'âge métaphysique, puis à l'âge positif (connaissances scientifiques).
            Ainsi, la science qui jusque là se déroulait sans idéologie va dans son développement faire son entrée dans l’enseignement, se professionnaliser et se spécialiser. La France va en faire un des piliers de l'enseignement et où une véritable politique de la science voit le jour avec le développement d'institutions existantes (Collège de France, Muséum national d'histoire naturelle, etc.) ou la création de nouvelles (École polytechnique, Conservatoire national des arts et métiers, etc.). Alors que l'enseignement était principalement donné par l'Église, le développement de l'enseignement pris en charge par l'État servait également à laïciser le pays et accentue de ce fait encore plus la séparation de l'Église et de la science. Cette séparation de l'Église et de l'enseignement sera également présente dans d'autres pays comme au Royaume-Uni, mais quelques décennies plus tard. Les institutions deviennent les seuls centres scientifiques et marginalisent les apports des amateurs. Les cabinets de curiosités disparaissent au profit des musées et les échanges qui étaient courants entre savants, amateurs et simples curieux deviennent de plus en plus rares. Plus les sciences avancent dans la compréhension du monde qui nous entoure, plus elles ont tendance à se « nourrir » les unes des autres. C'est ainsi que, par exemple, la biologie fait appel à la chimie et à la physique, tandis que cette dernière utilise l'astronomie pour confirmer ou infirmer ses théories, entraînant au passage une meilleure compréhension de l'Univers. Et les mathématiques, un corps scientifique plus ou moins à part, deviennent la « langue » commune de bien des branches de la science contemporaine.
La somme des connaissances devient telle qu'il est impossible pour un scientifique de connaître parfaitement plusieurs branches de la science. C'est ainsi qu'ils se spécialisent de plus en plus et pour contrebalancer cela, le travail en équipe devient la norme avec la naissance des paradigmes Cette complexification rend la science de plus en plus abstraite pour ceux qui ne participent pas aux découvertes scientifiques. Comme le souligne René Taton15, ces derniers ne la vivent qu'à travers le progrès technique, occasionnant ainsi un désintéressement vis-à-vis de certaines branches de la science qui ne fournissent pas d'application concrète à court terme. Plus loin aujourd’hui, on parle plus de technoscience, qui fait de la technique un outil fondamental dans le développement scientifique. Il est important de montrer que la découverte scientifique est fruit d’une recherche tenant compte d’un certain besoin humain : la quête du bonheur. Il s’agit de fournir à l’homme les moyens pour non seulement dominé sur ce qui l’entoure mais d’en devenir maitre, possesseur et capable d’agir et de reproduire celle-ci. Cette recherche loin de s’être réalisée d’un coup à été le fruit comme nous l’avons montré d’une évolution contextuelle pratique. C’est le  cas par  exemple des techniques pour la confection des armes plus développées pendant les guerres mondiales.



Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire