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lundi 16 janvier 2012

IMPACT DES TIC DANS L'EDUCATION

            Bernadette Charlier en collaboration avec jean NIZET et Denise Van Dam se propose dans les differents articles à developper une reflexion sur l’usage de nouvelles technologies de l’information et de la communication de leur ouverture à l’environnement ainsi que leur capacité d’innovation et de changement. Il s’agit en fait pour eux de faire une analyse dont l’étudiant exploite les instruments. Aussi vont-ils s’interesser à un groupe de jeunes. C’est à cette analyse qu’ils convient le lecteur en suivant le parcours de Stéphane et de Gilles. Pour ce faire, leur étude va reposer sur trois points :
1.                  1-     La description du dispositif administratif et l’identification des dimensions pédagogiques.
2.                  2-  Caractériser Stéphane et Gilles avant la formation et leurs caractéristiques individuelles
3.               3-  Comprendre comment chacun d’eux interprète le dispositif administra et comment cette interprétation évolue avec le temps.
Qu’entendons-nous par administra ? Administra regroupe deux programmes de gestion, l’un de premier cycle (d’une durée d’un an) et l’autre de second cycle (d’une durée de deux ans) ces deux programmes réunis accueillent chaque année une clientele de quelque deux mille étudiants. Ils constituent ainsi l’orientation d’études la plus fournie d’une université nord-américain qui s’est spécialisée depuis de nombreuses années dans les cours à distances.
Le rôle des enseignants est celui de concepteur des cours, alorsque les tuteurs sont engagés et rémunérés pour corriger les devoirs. Les étudiants quant à eux s’inscrivent à administra pour les matières qu’ils désirent suivre. Ils reçoivent le matériel adéquat pour les matières qu’ils désirent suivre. Aussi un soin particulier est attaché aux objectifs et aux activités professionnelles des étudiants. Les cours sont revus toutes les cinq années surtout les cours touchant le domaine de la fiscalité. Cependant administra utilise relativement peu de nouvelles technologies que ce soit pour la diffusion des cours ou pour sopporter la communication.
D’après les concepteurs, les étudiants ont encore peu accès à des ordinateurs et à internet. Ils sont considérés comme des personnes autonomes souhaitant peu la communication. Les étudiants doivent étudier par eux-mêmes sans pour autant être suivis par un tuteur avec lequel ils peuvent échanger partéléphone ou par courrier électronique. Comment l’étudiant appréhende une situation d’apprentissage ?
Une approche en surface correspond à un essai de mémorisation et de mise en relation du matériel à apprendre avec un test ou un examen une approche en approche en profondeur correspondant quant à elle à une tentative de compréhension du matériel à apprendre et de mise en relation avec d’autres connaissances. Les caractéristiques des dispositifs de formation permettent d’accompagner chez l’étudiant le developpement d’une approche d’apprentissage en profondeur ont été mise mise en évidence par Entwistle et ses collègues. Elles se définissent ainsi qu’il suit :
Ø  La liberté laissée à l’étudiant de négocier son parcours de formation.
Ø  De la qualité de l’information et de l’accompagnement fournis à l’étudiant pour s’orienter.
Ø  De la flexibilité temporelle et de bien.
Ø  De l’explication des activités à réaliser et des modalités de leur réalisation.
Ø  D’une adaptation de la charge des modalités de travail.
Ø  De la qualité des ressources didactiques offertes supposant une structure explicite présentant les objectifs et les concepts clés ainsi qu’une définition claire.
Ø  Du sens des tâches demandées en particulier leur authenticité et leur articulation possibles avec les pratiques des étudiants.
Ø  De la cohérence du dipositif c'est-à-dire l’articulation possible avec les pratiques des étudiants.
Ø  Des TIC comme espaces d’apprentissage.
Ø  Du rôles des pères et des formateurs.
Ø  De la régulation du dispositif tenant compte des expériences vécues par les étudiants.
Par ailleurs, l’auteur du document nous relate les expériences vécues par deux jeunes à savoir : Gilles et Stéphane. Gilles parle de son expérience celle qu’il a vécue avec son entreprise de toiletage pour chiens tandis que, Stéphane a eu une expérience autre dans le domaine de l’administration qui fait partir de son projet. Gilles est touché par la gestion des opérations et de la production.
Quant à Stéphane, il souligne à quel point, il manque d’expérience dans le domaine de l’administration.
Un autre article écrit par Jacques Wallet de l’université de Rouen dans un article : les NTIC vues du côté des sciences de l’éducation. Jacques Wallet pense que les sciences de l’éducation ne peuvent prétendre à une unicité sur la question vive de la recherche en TIC.
Des chercheurs menés à l’INRP au sein de TECNC montrent le non-usage des TIC Lary Cuban dans un article recent vient confirmer ce point de vue. Il affirme avec chiffres à l’appui en illustrant par cet exemple : aux Etats-Unis dans les établissements bien équipésen informatique deux enseignants sur dix sont utilisateurs très occasionnels, enfin quatre ou cinq ne l’utilisent jamais.
Le débat sur les NTIC à l’école est largement mené en dehors de celle-ci. Les nouvelles technologies et particulèrement intrnet sont à la mode.   

EMERGENCE DES TIC DANS LE MONDE ET EN AFRIQUE

« Les technologies de l’information et de la communication sont des  ensembles techniques relatifs à l’audio-visuel, aux télécommunications à l’informatique »[1] mais le présent article porte sur leur émergence dans le monde et surtout en Afrique, puis sur l’efficacité externe économique et sociale de ces ensembles et sur leur répartition géopolitique conformément à l’approche d’Yvonne Mignit (une nouvelle donne internationale » revue Tiers monde n°138, p.246).
Les mutations récentes dans le domaine de la communication ont enlevé de leur accurté aux problèmes liés au Nouvel ordre Mondial de l’information et de la communication traitant du rééquilibrage des flux d’information entre Nord et Sud.
Dans les années 1970 et jusqu’au milieu des années 1980 ; les orientations de l’UNESCO avaient été fortement influencées par le mouvement des pays non alignés des capacités de communications entre le monde développé et le monde en développement et jugeaient contestable l’image des réalités, du Tiers-monde donnée par les medias occidentaux principalement les grandes agences de presse mondiale. La domination exercée par les pays industrialisés, loin de disparaitre, s’est au contraire renforcée.
Le déplacement vers la « libre circulation de l’information revêt il montre à quel point la communication est partie intégrante du mouvement de globalisation qui a entrainé un changement total de l’économie mondiale pendant les années 80. Au-delà d’une simple liaison établie entre libre circulation de l’information et internationalisation des médias ou des réseaux le développement des communications se sont avérés des dimensions primordiales de la mondialisation des échanges. La libre circulation de l’information devient alors l’un des principes fondamentaux d’organisation du monde.
« Dans cette perspective, les conditions d’appropriation des nouvelles techniques d’information  et de communication par les pays du Sud changent considérablement. Avec l’abandon des revendications sur le rééquilibrage des flux d’informations, les politiques définies, les attentes et les enjeux se sont profondément modifiés. Les techniques d’information et de communication sont moins conçues comme un outil de développement que comme un facteur de production venant à maximiser le taux de croissance »[2]Pour améliorer ce taux de croissance

Le 2 Février 2010 s’est tenu le 14e sommet de l’union africaine à AddisAbeba en Ethiopie : thème du sommet : les technologies de l’information et de la communication TICen Afrique, défis et perspectives pour le développement. Cette édition était l’occasion pour les chefs de l’Etat et de gouvernement des pays nombres de l’UA  présents, d’évaluer les progrès que le continent  a réalisés dans le secteur, des Tic au cours des années passées et réfléchir aux futures stratégies qui permettant à l’Afrique de combler le fossé numérique qui la sépare encore du reste du monde.
Grâce aux efforts, des pays africains, les Tic ont enregistré une forte croissance sur le continent ; le nombre d’abonnements de téléphone mobile et le nombre d’internautes ont crû plus vite que ceux d’autres régions du monde. Cependant, le continent affiche toujours des niveaux de pénétration des TIC bien éloignés du reste du monde. Principale cause, les coûts d’accès, au réseau sont encore trop onéreux. Des coûts de connexion, trop élevés. Pourquoi ce coût élevé ? Si la connexion Internet dans la majorité des pays d’Afrique est une des plus chères du monde, c’est à cause des tarifs faramineux pratiques sur les passerelles internationales du réseau. Internet ne se fait pas en Afrique, beaucoup de sites sont hébergés en Europe. Ou aux Etats Unis parce que c’est plus économique.
L’Afrique héberge ainsi à peine le 100 000e du total mondial des pages Web. Même le trafic local passe la plupart au temps par l’étranger faute de points d’échange Internet, autrement dit de carrefours d’échanges locaux.  Conséquence en Afrique, 7 connexions sur 10 transitent par l’Europe. Ou les Etats-Unis
Selon l’union internationale des télécommunications. En clair consulter une page internet à partir d’un pays africain suppose la plupart du temps une connexion via le satellite  ou le câble sous-marin pour accéder à l’information requise. Et le processus est le même pour l’échange de contenus locaux.
Même si les internautes africaines  ne concertaient que des sites hébergés en Afrique, leurs connexions continueraient donc de  transiter par l’international faute d’infrastructures au sein même des pays de carrefour où peuvent se rencontrer les fournisseurs d’accès ce que les anglophones appellent IX p pour points d’internet est. »La première raison d’être un point d’échange internet est de garder le trafic local au niveau local et d’éviter justement le recours à des passerelles internationales. » Reconnaît ainsi un rapport récent de l’organisation de coopération et de développement économique sur le sujet. Absence de concurrence fait grimper les tarifs le manque de concurrence est la première cause des tarifs de l’internet en Afrique.
L’opérateur privé qui ont investi le marché des télécommunications ces dernières années ne sont en effet pas très nombreux sur le continent.
L’UNION internationale de la télécommunication en dénombre sept principaux parmi lesquels  orange, autrement dit France Télécom filable florissante de vivendi, le  groupe progresse toute fois rapidement sur la carte de l’Afrique où il opère dans douze pays, à majorité francophones. L’UNION  africaine cherche à élaborer du continent les Etats africains s’engagent ainsi a intensifier l’harmonisation des politiques et réglementations en matière de télécommunications et de TIC en Afrique afin de stimuler la libre concurrence. La priorité est également de développer les investissements dans la technologie et dans  la mise en place d’infrastructures numériques  à l’échelle du continent.
A ce sujet les chefs d’Etat et de gouvernement de l’UA s’engagent également à promouvoir des actions de recherche  et de développement propice à l’innovation et à l’entreprenariat en vue de trouver des solutions et de créer des services répondant à la situation et aux besoins des utilisateurs africains.

BIBLIOGRAPHIE
-          Dictionnaire des sciences de l’information et de la communication 590p.


[1] Dictionnaire encyclopédique des sciences  de l’information et de communication p542
[2] Dictionnaire encyclopédique des sciences de l’information et la communication, Op.cit p.543